La CFE-CGC défend la place des
CHSCT et médecins du travail
Dans la négociation actuelle, les partenaires sociaux parviendront-ils à faire cohabiter, simplification, modernisation du dialogue social et maintien des acquis sociaux concernant la santé et la sécurité des salariés ?
Au fil des ans, le CHSCT a réussi à devenir une instance de prévention qui met le travail au coeur des entreprises et à faire
prendre en compte par les employeurs, la santé mentale des salariés.
Oui, le CHSCT a un droit d’alerte, un droit d’enquête qui lui permettent de faire des préconisations qui devraient être
prises en considération par le chef d’entreprise dans le cadre de son obligation de résultats.
Oui, le CHSCT a un pouvoir indispensable, celui de demander des expertises lorsque l’employeur ne tient compte ni de son
avis ni de ses conclusions…
La CFE-CGC est attachée à cette étape-clé de l’entreprise qui réfléchit sur l’organisation du travail et les conséquences des
projets économiques sur les risques psychosociaux. La CFE-CGC défend ce lieu d’échange qui doit garder ses
prérogatives et ses moyens de fonctionnement. Comment construire une politique de prévention si les entreprises ne se
donnent pas les moyens de mettre en place un dialogue social efficace, anticipatif et sécurisant ?
De même, c’est le médecin du travail, ce professionnel en première ligne, qui écoute la souffrance au travail, à titre
individuel, protège le salarié du danger et répercute ses alertes à titre collectif sur le CHSCT. Une simplification tous
azimuts va le mettre encore plus en danger.
La négociation actuelle ignore les recommandations du rapport VERKINDT, fait régresser les bases des lois AUROUX
et affaiblit le professionnalisme des membres du CHSCT.
La CFE-CGC espère que le Patronat redeviendra raisonnable et saura, dans son prochain texte, redonner aux conditions de travail et à la prévention, la place d’honneur fondamentale pour l’expression du dialogue social et le bien-être des salariés.
La CFE-CGC n’acceptera pas de brader les conditions de travail des salariés.