REUNION DU COMITE D’ENTREPRISE
Porjet de Procès-verbal de la réunion du Mardi 18 Novembre 2008
INFORMATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES
1. Présentation du BEP 2009–2011
Ces informations sont données en séance. Elles sont confidentielles et donc pas retranscrites dans ce PV.
2. Point sur l’activité et l’intéressement
T.DE BOURAYNE indique au CE les éléments d’information suivants :
- sur le mois d’octobre nous avons réalisé 29 000 ouvertures : nous sommes en deçà du budget, nous serons à 322 000 cette année contre les 334 000 ouvertures prévues. Nous perdons 10 à 15 000 ouvertures par mois. Cette diminution est liée à la politique de restriction des financements décidés pour pallier notre manque de trésorerie.
- il en est de même pour les financements où nous sommes passés de 200 millions de financements en moyenne sur le premier semestre à 140 millions de financements cet été puis à 115 millions au mois d’octobre. On prévoit moins de 100 millions sur les 2 derniers mois de l’année. Le bilan reste néanmoins toujours positif par rapport à 2007. Nous prévoyions d’atteindre 2, 1 milliards et nous serons à 2,2 milliards en fin d’année 2008.
- l’encours a progressé en juillet, il a été stable jusqu’au mois d’octobre. Depuis le mois d’octobre, il est en baisse. Il devrait continuer de baisser jusqu’à la fin de l’année sauf si nous disposions de lignes de financement supplémentaires accordées par le Crédit Mutuel avant la fin de l’opération de rachat par le Crédit Mutuel qui est prévue pour fin janvier.
- les frais généraux se maintiennent à 2,5. Il s’agit d’un indicateur de poids dans le calcul de l’intéressement.
- le coût du risque en taux cumulé est extrêmement bon sur octobre. il est à 1,76.
- l’indicateur client, quant à lui, se dégrade, ce qui était prévisible.
T.DE BOURAYNE annonce un taux d’intéressement de 8,65 à fin octobre selon la dernière actualisation. Il devrait être à 8,5 pour l’exercice 2008, ce qui représente 0,4 point de moins que ce prévoyait le budget. Ce qui est satisfaisant au regard de l’année 2008. Il note que l’écart par rapport à l’ancienne grille reste stable.
P.DUGAUTIER indique qu’avant de faire tout commentaire sur le niveau d’intéressement, il est important d’avoir connaissance du taux de participation et apprécier le cumul intéressement et participation.
T.DE BOURAYNE estime que le taux de participation devrait être stable par rapport à l’exercice 2007 car nous sommes stables en termes de résultat et du nombre d’ayants droits. Il fait remarquer que si nous nous comparons aux concurrents, COFIDIS fait une année correcte.
3. DRC : présentation du plan d’action suite à Task Force
G.LEMAN présente, comme convenu au CE, le plan d’actions issu des deux premiers mois de travail. Ce plan sera enrichi de manière permanente pour tenir compte des avancées et des travaux en cours. Ce plan est celui présenté aux actionnaires dans le cadre du plan à 3 ans.
Il contient 4 points :
- le rappel de la situation
- l’axe stratégique n°1 qui est la maitrise du coût du risque
- les plans d’actions décidés
- Les premières tendances
La situation à fin septembre était la suivante :
- une augmentation du stock d’encours impayé qui s’établit à 1 Md€ (soit +9%/moyenne 2007) liée à la baisse des efficacités tant en encaissement qu’en régularisation en phase amiable, à un encours surendettement qui poursuit sa progression (+40 M€/moyenne 2007) et qui pèse
à hauteur de 40% de l’encours DRC et aux baisses de performance des partenaires contentieux (18% de l’encours DRC), 1.55% d’efficacité moyenne sur stock à fin Août contre 1.70% en 2006,
à hauteur de 40% de l’encours DRC et aux baisses de performance des partenaires contentieux (18% de l’encours DRC), 1.55% d’efficacité moyenne sur stock à fin Août contre 1.70% en 2006,
- des charges de travail par conseiller qui ont tendance à s’accroître,
- des indicateurs opérationnels (temps de communication, prise d’appels,…) qui sont insuffisamment stables, voire se dégradent pour certains,
- une tardive adaptation face à la professionnalisation accrue des concurrents, à des disponibles clients plus tendus, à une réglementation qui se durcit et à l’évolution des technologies,
Il note également des difficultés conjoncturelles liées à un incident du SI sur les prélèvements automatiques, à la montée progressive en régime des 67 collaborateurs des autres directions arrivés en renfort à la DRC, à une conjoncture économique en forte dégradation.
G.LEMAN rappelle également que cette période connait la montée en régime de Tremplin et la nécessaire assimilation des principes suivants : l’ajout de la précocité dans les 4 P, la gestion des créances par enjeu, le regroupement du surendettement et surtout la vente COFIDIS et le développement de la relation commerciale. Il expliquer que ces plans d’actions étaient nécessaires et sont efficaces.
Il note également que la mise en place de Tremplin a eu aussi quelques effets pervers comme l’absence de suivi statistique, le recours au système PIM/BIM peu motivant et la difficulté de la mise en œuvre de la précocité et de la gestion par enjeu au Pré-recouvrement.
G.LEMAN développe ensuite l’axe stratégique n°1 du BEP : il prévoit des actions à court terme et à moyen terme, précise qu’il ne sera possible de bâtir le recouvrement de demain que dans la sérénité et que si l’entreprise a réglé les problématiques actuelles. Il est donc impératif de réussir le court terme à savoir, garantir que le pré-recouvrement joue pleinement son rôle de barrage en s’appuyant sur la précocité et assurer l’épuration du stock.
G.LEMAN précise donc qu’à court terme il faut réduire l’encours impayé en :
- redressant puis stabilisant les efficacités sur les nouveaux flux entrants
- pilotant l’épuration du stock en accumulation
- améliorant rapidement le pilotage de l’activité ainsi que l’organisation (action transverse) et la politique de rémunération variable
A moyen terme, il est nécessaire :
- defaire évoluer les outils et les process pour améliorer la productivité de la gestion client,
- de développer la préféranciation client,
- de bâtir un recouvrement aligné sur la stratégie de l’entreprise et l’environnement, notamment grâce au projet SI 2010.
G.LEMAN précise ensuite les plans d’actions à court terme par palier :
- au niveau du recouvrement amiable, qui représente 490 M€ d’encours impayé (49% de l’encours impayé) pour 720 M€ d’encours global : il faut adapter le management et l’organisation des équipes aux besoins actuels et notamment tester l’allégement du point budget au pré-recouvrement, avoir une charge de travail cohérente par conseiller, accroître la pertinence des plages horaires et des jours travaillés en fonction de leur efficacité, renforcer ponctuellement le recours aux heures supplémentaires notamment sur des opérationnels spécifiques.
Il faut développer des outils permettant aux équipes de se recentrer sur leur valeur ajoutée, tels que le SVI pour le pré-recouvrement, le paiement sur le web, la représentation des PA, la mise à jour du score recouvrement ou encore la généralisation des campagnes de synthèse vocale (oct 08).
Il faut tester et industrialiser une offre et des process adaptés à la situation du client comme la RAZ ciblée, l’accroissement de la gestion amiable via huissier avant passage au contentieux et sur les « sans contact », il faut améliorer l’efficacité des recherches et tester les prélèvements sur ordre et améliorer la gestion des accords au pré-recouvrement.
- au niveau du surendettement, qui représente 165 M€ d’encours impayé pour 586 M€ d’encours global : il faut réussir la mise en place de l’EDI avec les Banques de France qui devrait permettre l’amélioration de la productivité qui pourra ainsi être consacrée à la mise en place de mensualité de contact et à l’amélioration de la gestion des plans.
- au niveau du contentieux, qui représente 280 M€ d’encours impayé : il faut accroitre l’exigence vis-à-vis des partenaires actuels au travers de la modélisation d’objectifs et la mise en place d’un circuit d’injonction de payer plus rapide.
- Au niveau transverse Direction, il souhaite le lancement de challenge, adapter le support & pilotage à la stratégie de la DRC, mettre en place des objectifs DRC partagés en adéquation avec le budget de l’entreprise, mettre en place un suivi journalier indispensable au suivi et à l’animation des équipes et adapter la politique de rémunération (accroissement de la part variable, collectif) conformément à la politique de l’entreprise.
G.LEMAN précise que ce plan d’actions doit encore être étoffé et travaillé avec les équipes, il sera ensuite redescendu équipe par équipe dans le cadre des objectifs de l'année 2009. Il demande, en conséquence, au CE de garder confidentiel ces informations.
Concernant le test 20h à 21h, G.LEMAN précise, comme demandé lors d’un CE précédent, les résultats du test :
40 personnes se sont portées volontaires pour cette opération, 500 appels ont été effectués sur lesquels 151 contacts clients ont été réalisés et sur ces 151 contacts établis, 129 accords ont été passés et 86 respectés, soit un taux de 17% d’accord respecté, ce qui est sensiblement supérieur au taux de réalisation des plages horaires habituelles. Il précise qu’on a veillé au côté qualitatif de l’opération. Il n’y a pas eu de rejet de la part des clients contactés, l’accueil a été bon. Il rappelle que la cible visée était les clients de la région parisienne dont l’horaire de retour à leur domicile est tardif. Une série de tests sera de nouveau programmée pour valider ce type d’opération avant toute extrapolation. G.LEMAN informera les élus des dates prévues.
F.VERNIERS souhaite savoir si l’heure effectuée entre 20h et 21h est une heure supplémentaire ou encore si l’accord d’ARTT va être renégocié et prévoir comme pour les autres métiers clientèles des majorations horaires.
P.DUGAUTIER confirme que la volonté du CE, si ce type horaire se développe, est de voir ces plages horaires reconnues selon le même système que celui mis en place en DCP et DCC, à savoir une majoration de 25% du taux horaire.
C.JUTARD confirme que si ce test est validé et si le recours aux conseillers commerciaux sur cette plage horaire se pérennise, les conditions pourront être revues. Au stade du test actuel, cette heure est prise en compte comme les autres heures de travail.
G.LEMAN présente au CE les premières tendances à fin octobre. Il souligne que c’est une véritable course de fond contre le coût du risque qui est engagée. Les impératif sont redresser et stabiliser les efficacités sur les nouveaux flux entrants et piloter l’épuration du stock en accumulation. Il note ainsi que le palier 3 s’est redressé grâce à l’apport des collaborateurs dans le cadre de l’entraide, que de gros efforts ont été fournis par les équipes des paliers 1 et 2 et que cela contribue nettement à l’amélioration des premières tendances.
Il souligne également une bonne efficacité téléphonique au palier 1, notamment grâce également à l’entraide. Sur beaucoup d’indicateurs, la tendance est à l’amélioration de la situation.
P.DUGAUTIER se demande en écoutant le premier bilan et les effets de l’entraide si cela ne démontre pas une situation de sous effectif hors entraide en DRC ?
G.LEMAN estime que, par rapport à l’accumulation de l’encours, le recours à l’entraide a permis d’aller plus vite notamment au palier 3. Mais au global de la DRC et en situation normale, il n’est pas constaté de situation de sous effectif.
C.JUTARD confirme que l’entraide permet de résorber le cumul plus vite mais que pour une situation normale, les effectifs sont adaptés. Elle rappelle, par ailleurs, que les recrutements continuent pour la DRC afin de faire en sorte que, l’entraide terminée, la DRC ait le bon nombre de conseillers.
G.LEMAN indique que la charge de travail par mois et par conseiller est de 320 dossiers comprenant les stocks et les montées, soit environ 80 dossiers.
JP.MAYEUR souhaite savoir quelle est pour G.LEMAN la bonne taille de portefeuille.
G.LEMAN estime qu’avec des outils adaptés, on peut augmenter la charge de travail et donc un portefeuille à 300 dossiers redeviendrait correct, en particulier si par exemple, les recherches de contact sont faites par un outil spécial, par la technique.
P.DUGAUTIER souhaite revenir sur la question des horaires de travail. Il est conseillé pour réussir d’avoir une présence forte entre le 25 et le 10 du mois avec une présence opportune le samedi comme prévu dans l’accord d’ARTT.
Par rapport à ce schéma en matière d’organisation du temps de travail, il souhaite savoir comment il est possible de conseiller les collaborateurs sur leur organisation et sur leurs horaires de travail, quelle visibilité peut-on offrir aux collaborateurs en ce qui concerne leur temps de travail, se dirige-t-on vers une remise en cause des horaires variables ? Les collaborateurs en phase d’apprentissage ont besoin d’être conseillés sur une organisation claire de leur travail, d’avoir des repères mais aussi de connaitre les priorités, les attendus selon les dossiers en fonction de l’enjeu, d’avoir à leur disposition des outils d’aide à la décision sur les actions à mette en œuvre, à défaut d’avoir des masques dont l’ergonomie offre une vision synthétique du dossier.
G.LEMAN et T. DE BOURAYNE confirment que la priorité est donnée aux développements des outils notamment de pilotage dont la DRC a besoin au quotidien et que ces besoins sont en cours de recensement et qu'à ce titre, l'opportunité d'outils d'aide à la décision sera étudiée
G.LEMAN comprend néanmoins la demande et indique que de nouveaux éléments d’information vont être à la disposition des conseillers comme la possibilité d’une RAZ qui va apparaître à l’écran.
C.JUTARD confirme que la remise en cause des horaires variables n’est pas d’actualité et qu’en ce qui concerne l’organisation du temps de travail, cet accompagnement doit se faire par le manager. G LEMAN vérifiera que cet accompagnement est bien fait.
G.LEMAN informe également le CE d’une modification des objectifs d’une équipe du palier 7. Il va être proposé un changement des objectifs devenus depuis leur mise en place inéquitables car basés sur du déclaratif. Tous les collaborateurs n’ayant pas la même notion du déclaratif, des critères objectifs vont être mis en place.
A.KADI souhaite aborder la question du challenge mis en place et plus particulièrement le lot offert, à savoir un voyage qui va, conformément à la législation, être déclaré et chargé. Elle comprend que le challenge s’anime mieux en offrant la perspective d’un voyage, que ce type de lot a un attrait mais elle fait remarque que ce lot peut avoir un impact sur le niveau d’imposition et sur le fait de perdre certaines aides. Comme il y a autant de situations que de collaborateurs, elle souhaite savoir s’il n’est pas possible de laisser le choix au collaborateur entre gagner la voyage ou avoir une prime équivalente. Il est peut être plus facile d’admettre une fiscalité et des charges sur une prime que sur un cadeau.
P.DUGAUTIER précise que le fait d’animer des challenges sur des voyages n’est pas remis en cause, il reconnait le coté sympathique de ce lot mais souhaite également que le collaborateur ait le choix.
G.LEMAN indique que cette question sera en effet vue avec la personne.
D.FRANSOIS demande si les collaborateurs adhèrent à ce challenge.
G.LEMAN constate à chaque fois qu’il y a deux types de collaborateurs : ceux qui y ont renoncé car ils estiment que les meilleurs vont de toutes façons gagner et ceux qui sont challengers par nature et qui se lancent dans le challenge. Ce challenge a été mis en place pour « relancer la machine », il est nécessaire de le faire évoluer pour tenir compte de ces remarques.
F.VERNIERS aimerait connaitre la date de fin de l’opération entraide et comment les conseillers commerciaux en seront informés.
GLEMAN précise qu’il n’y aura pas de retour massif à l’ADC de décembre mais des retours faits en fonction des besoins eux-mêmes déterminés par l’activité commerciale. Ces retours s’étaleront en janvier et février.
T.DE BOUREYNE confirme que les retours seront progressifs et en fonction de la reprise de l’activité commerciale et donc en fonction des refinancements obtenus. A priori, les retours vont s’effectuer entre l’ADC de janvier et l’ADC de février car il est prévu de relancer l’activité commerciale à l’ADC de janvier, puis l’activité prospect en février.
A.KADI souhaite savoir si cette reprise d’activité concerne également le rachat.
T.DE BOURAYNE confirme cette reprise.
4. Information trimestrielle sur l'évolution des effectifs et de la qualification professionnelle par sexe
Le CE n’a ni commentaire, ni question à formuler en complément des précisions et commentaires figurant sur le document.
C.JUTARD précise que des recrutements sont encore en cours pour la DRC et la DSI sur les postes prévus initialement.
5. Rapport annuel de l'organisme assureur sur la prévoyance collective dans l'entreprise
Ce rapport n’a pas été envoyé, le sujet est reporté.
6. Résultat du régime "frais de santé" (mutuelle)
Ce bilan n’a pas été envoyé, le sujet est reporté.
7. Information sur le rachat de Cofidis Participations par le Crédit Mutuel.
T.DE BOURAYNE a annoncé en séance, la signature du contrat de vente par le Crédit Mutuel, le « closing » c'est-à-dire la fin de l’opération est prévue au 31 janvier 2009.
Il est également fait lecture en séance du communiqué officiel de F.MIGRAINE.
AFFAIRES SOCIALES ET OBLIGATIONS LEGALES
1. Bilan intermédiaire de formation
SL.TREHOUT indique que la commission formation s’est réunie et que les réponses aux questions soulevées ont été apportées lors de cette réunion.
En synthèse, le bilan intermédiaire indique que nous sommes dans le plan prévu en termes d’heures de formation, de stagiaires et de budget. Nous sommes mêmes au-delà du plan en termes de stagiaires puisque nous sommes à 123% du plan réalisé, nous sommes à 75% en termes d’heures et à 66% en termes de budget.
Une remarque sur le plot développement des compétences métiers : celui-ci est en diminution concernant le nombre de stagiaires et le nombre d’heures de formation mais pour un budget identique à celui de 2007.
Cette diminution s’explique par la baisse du nombre de formations d’intégration (diminution du nombre de recrutements) et par la durée plus courte de la formation d’intégration.
SL.TREHOUT fait remarquer que les collaborateurs plus anciens ont pu bénéficier de ce temps de formation libéré et suivre plus de formations métiers.
Le plot Projets d’Entreprise est en augmentation du fait de la mise en place de nouveaux projets tel que le projet éditique, SIRH ou encore le référentiel des règles de gestion des comptes.
SL.TREHOUT précise que la nouvelle formule du DIF rencontre un franc succès, le service formation a enregistré 110 demandes sur les 3 derniers mois. Les thèmes les plus demandés sont : la gestion du stress, préparer son entretien de mobilité, je deviens manager et l’anglais. Par contre, la communication écrite est un thème beaucoup moins demandé. Un bilan sera fait en fin d’année et une offre encore élargie pour rationaliser les coûts de formation sera proposée en 2009.
P.DUGAUTIER souhaite savoir ce que COFIDIS envisage de faire au niveau de la VAE ?
SL.TREHOUT indique que c’est un dossier en cours actuellement, l’entrepris croit fortement en la VAE. L’OPCA a été rencontrée et le projet d’une VAE via des promotions, notamment de CC est à l’étude. Pour l’instant le service formation procède à l’audit de diplômes obtenus par les collaborateurs afin de définir quels diplômes proposer. Des certificateurs vont également venir au mois de décembre pour avoir une présentation des métiers et pour étudier quels titres ou quels diplômes pourront être proposés.
C.JUTARD précise que l’intérêt de faire une VAE par promotion, est de diminuer le taux d’échec car la VAE est un véritable parcours du combattant. La motivation et le soutien collectif sont des facteurs de réussite importante. La VAE demande beaucoup d’implication de la part du collaborateur.
P.DUGAUTIER estime également que c’est un sujet important et le CE souligne que les efforts de l’entreprise sur la VAE seront bien perçus par les salariés.
QUESTIONS DU COMITE D’ENTREPRISE
1. Point sur la crèche
Confère document mis en ligne dans le dossier CE.
F.VERNIERS note qu’un coût de 40 800 € pour 15 enfants reste un coût important.
2. Mutuelle des retraités : présentation des tarifs préférentiels
Confère document mis en ligne dans le dossier CE.
C.JUTARD précise que cette information a été adressée aux collaborateurs retraités et aux conjoints de collaborateurs retraités. Elle sera mise en ligne sur intranet.
C.JUTARD rappelle qu’il n’y a pas de prise en charge du coût de cette mutuelle par l’entreprise, c’est un contrat indépendant mais il a été négocié un tarif en fonction de l’existence du contrat Groupe.
P.DUGAUTIER a demandé à L.BLONDEL de voir la possibilité de proposer ce type de contrat également aux enfants de collaborateurs demandeurs d’emploi et rattachés au foyer fiscal.
P.DUGAUTIER tient à remercier F.VERNIERS pour le travail effectué sur le dossier qui permettra à tout salarié d’en bénéficier et tient à souligner que ce travail a été fait en collaboration avec le service du personnel.
3 .Point sur la conciergerie d’entreprise : Quel est le nombre d’utilisateurs par service proposé. Quel est le montant consacré à cette activité ?
Confère document mis en ligne dans le dossier CE.
C.JUTARD précise que COFIDIS paie le service global de la société comme le fait de se connecter sur plate-forme internet.
4. Point sur le risque et l’activité en DRC
Cf. réponse ci-dessus.
5. Quand redémarrera-t-on l’activité ?
Cf. réponse ci-dessus.
6. Quel avenir pour les projets : sont-ils gelés ? le projet SI 2010 et le projet GOCD continuent –ils ?
T.DE BOURAYNE confirme que les projets continuent.
7. Quel avenir pour C2C ?
C.JUTARD transmet au CE l’information donnée par T.VITTU :
1/ Camif Particulier s'est déclaré en cessation de paiement le 23 octobre et le tribunal de commerce de Niort a ordonné le 27 octobre sa liquidation judiciaire immédiate ; un liquidateur a été nommé.
2/ Camif SA, autre actionnaire (34%) de Camif Particulier avec Cofidis SA (66%), est en redressement judiciaire ; un administrateur a été nommé. A noter que Camif SA assure des prestations aux membres de l'UES Camif (dont C2C), notamment RH et informatique.
3/ Les préoccupations actuelles de C2C sont opérationnelles. Elles consistent à répondre et à faire face aux attentes des clients de la Camif qui sont différentes selon que leur commande a été livrée ou non, ou retournée en tout ou partie.
4/ C2C a engagé une stratégie de diversification depuis 2 ans qui lui a permis de se dé fragiliser par rapport à Camif Particulier. A ce jour, 55% du PNB et des encours ne sont plus liés à l'activité Camif.
Cette stratégie même plus coûteuse, permet au moins, à court terme, de survivre à la fin de Camif Particulier et de réfléchir à l'avenir. Cet avenir peut revêtir différentes formes, actuellement à l'étude.
6. Quid de l’équipe cycliste ? Des investissements supplémentaires ont-ils été faits ?
T.DE BOURAYNE rappelle que l’équipe avait fait le choix d’une licence Continentale. Elle devait être suivie par les autres équipes professionnelles. Cela n’a pas été le cas, elle s’est retrouvée en situation d’équipe frondeuse et un peu isolée.
De ce fait, la décision a été prise de réintégrer l’UCI Pro Tour. Cependant, le budget de 8 millions à la baisse prévu est maintenu. La contribution de la France va donc baisser en conséquence.