Travail le dimanche…… et demain,
pourquoi pas dans les Sociétés Financiéres aussi ?
Deux risques majeurs……
Vous le savez, l’Assemblée Nationale va entamer -dès le 11 décembre prochain- l’examen d’un projet de loi visant à étendre les possibilités de travail le dimanche. Si les conditions précises de cette extension ne sont pas encore connues à ce jour, il y a un risque majeur –le Président de la République semblant y être particulièrement attaché- qu’elle soit effectivement votée.
Un second risque, tout aussi important, réside dans la « banalisation du travail du dimanche » que d’aucuns souhaitent, à cette occasion, voir s’installer. Cette banalisation se traduirait, le dimanche devenant à terme un jour de travail « comme un autre », par une même « banalisation du salaire ». Ce dernier ne comporterait alors plus les majorations (dont certaines dissuasives) actuellement en vigueur….
Un secteur des sociétés financières qui serait miraculeusement épargné ?
Même si personne, à ce jour, ne l’évoque publiquement, est-il concevable que demain, alors que l’ensemble du secteur commercial serait ouvert le dimanche, les sociétés financières ne le soient pas ? Difficile de l’imaginer…! L'ASF, si cela s’avérait nécessaire, n’hésiterait pas, soyons en conscients, à dénoncer les termes de la Convention Collective qui l’empêche actuellement !
Des actions syndicales traditionnelles à l’efficacité limitée….
Les interventions et les actions syndicales se sont multipliées ces derniers mois, y compris à la CFE-CGC, contre ce projet du travail du dimanche. Malheureusement, ces interventions ne pèsent que de peu de poids face à la détermination du Gouvernement à déréglementer notre droit du travail.
Une action individuelle efficace….
Pour agir concrètement contre ce projet, il faut donc que nous ayons une action de nature différente de celles habituellement utilisées. Il ne vous aura pas échappé que sur ce dossier, un sérieux malaise est tout à fait perceptible dans les rangs des députés de la majorité. Certains d’entre eux ont déjà annoncé publiquement leur hostilité, même si c’est pour des raisons différentes selon les élu(e)s.
Notre action doit donc consister à nous adresser, individuellement, à notre député, qu’il soit de la majorité ou de l’opposition, pour lui faire part, EN TANT QUE CITOYEN, de notre opposition au travail le dimanche.
Si VOUS écrivez à votre député –en votre nom et sans aucune référence syndicale- pour lui dire votre hostilité à ce projet, il est clair qu’il l’entendra… et le fera entendre à Paris lors des réunions de son groupe parlementaire.
Pour écrire à son député ? Rien de plus simple ! La plupart d’entre eux disposent désormais d’un site internet à leur nom pouvant recueillir les messages individuels. D’autres ont encore franchi une étape et disposent aujourd’hui d’un blog…. Lui écrire ne prend donc que quelques minutes, quelques clics…et pas un centime ! Connectez vous sur un moteur de recherches (Google ou autre), tapez le nom de votre député et vous verrez apparaître l’adresse de son site !
Chacune et chacun doit dire avec SES mots son hostilité et son refus du travail le dimanche
Ne tardez pas, le texte de loi va être très rapidement soumis au Parlement. Il faut donc engager cette action au plus vite !
Enfin, je vous invite à assurer une diffusion de cette action la plus large possible dans votre propre carnet d’adresses, plus,nous serons nombreux à mener cette action, plus notre message sera entendu !
Je reste, bien évidemment, à votre entière disposition pour toutes informations complémentaires qui pourraient vous être utiles.
Dans cette attente, et vous remerciant par avance de votre mobilisation,
TOUTES et TOUS à vos mails !
Ci-dessous vous trouverez les adresses mail de vos députés :
. En effet, la répétitivité des mêmes phrases dans tous les messages ferait vite comprendre à l’élu qu’il s’agit d’une action syndicale. Notre action perdrait alors tout intérêt.