SNB-CFE-CGC-COFIDIS

SNB-CFE-CGC-COFIDIS

Lundi 8 décembre 2008 à 17:50

 

Travail le dimanche…… et demain,

pourquoi pas dans les Sociétés Financiéres aussi ?

 

Deux risques majeurs……

 

Vous le savez, l’Assemblée Nationale va entamer -dès le 11 décembre prochain- l’examen d’un projet de loi visant à étendre les possibilités de travail le dimanche. Si les conditions précises de cette extension ne sont pas encore connues à ce jour, il y a un risque majeur –le Président de la République semblant y être particulièrement attaché- qu’elle soit effectivement votée.

 

Un second risque, tout aussi important, réside dans la « banalisation du travail du dimanche » que d’aucuns souhaitent, à cette occasion, voir s’installer. Cette banalisation se traduirait, le dimanche devenant à terme un jour de travail « comme un autre », par une même « banalisation du salaire ». Ce dernier ne comporterait alors plus les majorations (dont certaines dissuasives) actuellement en vigueur….

 

Un secteur des sociétés financières qui serait miraculeusement épargné ?

 

         Même si personne, à ce jour, ne l’évoque publiquement, est-il concevable que demain, alors que l’ensemble du secteur commercial serait ouvert le dimanche, les sociétés financières ne le soient pas ? Difficile de l’imaginer…! L'ASF, si cela s’avérait nécessaire, n’hésiterait pas, soyons en conscients, à dénoncer les termes de la Convention Collective qui l’empêche actuellement !

 

Des actions syndicales traditionnelles à l’efficacité limitée….

 

Les interventions et les actions syndicales se sont multipliées ces derniers mois, y compris à la CFE-CGC, contre ce projet du travail du dimanche. Malheureusement, ces interventions ne pèsent que de peu de poids face à la détermination du Gouvernement à déréglementer notre droit du travail.

 

Une action individuelle efficace….

 

Pour agir concrètement contre ce projet, il faut donc que nous ayons une action de nature différente de celles habituellement utilisées. Il ne vous aura pas échappé que sur ce dossier, un sérieux malaise est tout à fait perceptible dans les rangs des députés de la majorité. Certains d’entre eux ont déjà annoncé publiquement leur hostilité, même si c’est pour des raisons différentes selon les élu(e)s.

 

Notre action doit donc consister à nous adresser, individuellement, à notre député, qu’il soit de la majorité ou de l’opposition, pour lui faire part, EN TANT QUE CITOYEN, de notre opposition au travail le dimanche.

Si  VOUS écrivez à votre  député –en votre nom et sans aucune référence syndicale- pour lui dire votre hostilité à ce projet, il est clair qu’il l’entendra… et le fera entendre à Paris lors des réunions de son groupe parlementaire.

Pour écrire à son député ? Rien de plus simple ! La plupart d’entre eux disposent désormais d’un site internet à leur nom pouvant recueillir les messages individuels. D’autres ont encore franchi une étape et disposent aujourd’hui d’un blog…. Lui écrire ne prend donc que quelques minutes, quelques clics…et pas un centime ! Connectez vous sur un moteur de recherches (Google ou autre), tapez le nom de votre député et vous verrez apparaître l’adresse de son site !

 

Chacune et chacun doit dire avec SES mots son hostilité et son refus du travail le dimanche

 

Ne tardez pas, le texte de loi va être très rapidement soumis au Parlement. Il faut donc engager cette action au plus vite !

 

Enfin, je vous invite à assurer une diffusion de cette action la plus large possible dans votre propre carnet d’adresses, plus,nous serons nombreux à mener cette action, plus notre message sera entendu !

Je reste, bien évidemment, à votre entière disposition pour toutes informations complémentaires qui pourraient vous être utiles.

 

Dans cette attente, et vous remerciant par avance de votre mobilisation,

 TOUTES et TOUS à vos mails !

Ci-dessous vous trouverez les adresses mail de vos députés :

   

. En effet, la répétitivité des mêmes phrases dans tous les messages ferait vite comprendre à l’élu qu’il s’agit d’une action syndicale. Notre action perdrait alors tout intérêt.
Assemblée nationale,
126 rue de l'Université,
75355 Paris 07 SP
1ère    M. Bernard RomanSRC Permanence, 169 Rue d'Arras, 59000 Lille.
                   broman@assemblee-nationale.fr
2ème   M. Bernard DerosierSRC 51 Rue Gustave Delory, 59047 Lille cedex
                   bderosier@assemblee-nationale.fr
3ème   M. Alain CacheuxSRC LMCU, 1, Rue du Ballon, BP 749, 59000 Lille
                   acacheux@assemblee-nationale.fr
4ème   M. Marc-Philippe DaubresseUMP Hôtel de Ville, BP 19, 59831 Lambersart cedex
                   mpdaubresse@assemblee-nationale.fr
5ème   M. Sébastien HuygheUMP 234 Rue du Général de Gaulle, 59139 Wattignies
                   shuyghe@assemblee-nationale.fr
6ème   M. Thierry Lazaro UMP 95 Rue du Général de Gaulle, 59133 Phalempin
                   tlazaro@assemblee-nationale.fr
7ème  M. Francis VercamerNC Mairie, Rue du Général Leclerc, 59510 Hem
                   fvercamer@assemblee-nationale.fr
8ème   M. Dominique Baert SRC Hôtel de Ville, Place J. Delvainquière, 59150 Wattrelos
                   dbaert@assemblee-nationale.fr
9ème   M. Bernard GérardUMP 103 Avenue Foch, 59700 Marcq en Baroeul
                   bgerard@assemblee-nationale.fr
10ème  M. Christian Vanneste UMP 79 Rue du Brun Pain, 59200 Tourcoing
                   cvanneste@assemblee-nationale.fr
11ème M. Yves DurandSRC 351 Avenue de Dunkerque, BP 20415, 59464 Lomme cedex
                   ydurand@assemblee-nationale.fr
12ème M. Christian HutinApp.SRC Mairie 59430 Saint-Pol-sur-Mer
                   chutin@assemblee-nationale.fr
13ème M. Michel DelebarreSRC Hôtel de Ville, BP 6537, 59386 Dunkerque cedex 1
                   mdelebarre@assemblee-nationale.fr
14ème M. Jean-Pierre DecoolApp.UMP Mairie, 59630 Brouckerque
                   jpdecool@assemblee-nationale.fr
15ème Mme Françoise HostalierUMP BP 97, 59850 Nieppe
                   fhostalier@assemblee-nationale.fr
16ème M. Jean-Jacques Candelier GDR Domaine du Château 59287 Lewarde
                   jjcandelier@assemblee-nationale.fr
17ème M. Marc DolezSRC    57 Rue de Bellain, 59500 Douai
                   mdolez@assemblee-nationale.fr
18ème M. François-Xavier VillainNI Hôtel de Ville, 2 Rue de Nice, 59400 Cambrai
                   fxvillain@assemblee-nationale.fr
19ème M. Patrick Roy SRC  7 Rue du Maréchal Leclerc, 59220 Denain
                   proy@assemblee-nationale.fr
20ème M. Alain BocquetGDR Mairie, 65 Grand'Place, 59230 Saint-Amand-les-Eaux
                   abocquet@assemblee-nationale.fr
21ème Mme Cécile GallezUMP Hôtel de Ville 146 Rue Jean Jaurès 59880 Saint-Saulve
                   cgallez@assemblee-nationale.fr
22ème M. Christian BatailleSRC Secrétariat, 26 Rue de Selle, 59730 Solesmes
                   cbataille@assemblee-nationale.fr
23ème  Mme Christine Marin UMP Centre administratif Boulevard de Lessines 59460 Jeumont
                   cmarin@assemblee-nationale.fr
            jlperat@assemblee-nationale.fr

Jeudi 4 décembre 2008 à 18:15

 

 
 
 
 
 
 
 

 

Vous trouverez ci-aprés un communiqué de Régis Dos Santos président du SNB et le détail des résultats du conseil des Prud'homes de Lanoy ( circonscription de rattachement de COFIDIS).

Vous observerez que la CFE CGC a obtenu dans le collége Commerce 8.89 % des suffrages, ce résultat ne nous permet pas d'obtenir un siége au sein du conseil des prud'homes pour les Non Cadres.

En ce qui concerne le collége Encadrement, la CFE CGC a obtenu 37.21 % des suffrages et obtient de ce fait 2 postes au conseil des Prud'homes.

Je tiens tout particuliérement à vous remercier pour votre participation et votre implication pour cette élection, n'hésitez pas à remercier toutes les personnes qui nous ont apportées leurs suffrages.

Philippe Dugautier

 

 

Conseil : Lannoy  
59 - Nord  
 
COLLEGE DES SALARIES  
 
  INDUSTRIE COMMERCE ACTIV. DIVERSES ENCADREMENT TOTAL GENERAL  
  Voix % Siè
ges
Voix % Siè
ges
Voix % Siè
ges
Voix % Siè
ges
Voix % Siè
ges
 
INSCRITS 7 675     21 657     13 865     10 061     53 258      
VOTANTS 2 460 32,05   5 779 26,68   3 103 22,38   2 492 24,77   13 834 25,98    
EXPRIMES 2 380 31,01   5 613 25,92   3 013 21,73   2 451 24,36   13 457 25,27    
ABSTENTION 5 295 68,99   16 044 74,08   10 852 78,27   7 610 75,64   39 801 74,73    
NB SIEGES     4     4     4     4     16  
CFDT 459 19,29 1 979 17,44 1 706 23,43 1 416 16,97 1 2 560 19,02 4  
CFE-CGC 115 4,83 0 499 8,89 0 157 5,21 0 912 37,21 2 1 683 12,51 2  
CFTC 288 12,10 0 791 14,09 1 253 8,40 0 370 15,10 1 1 702 12,65 2  
CGT 889 37,35 2 1 454 25,90 1 902 29,94 2 243 9,91 0 3 488 25,92 5  
FO 526 22,10 1 1 419 25,28 1 459 15,23 1 297 12,12 0 2 701 20,07 3  
SOLIDAIRES       228 4,06 0 280 9,29 0 76 3,10 0 584 3,11 0  
UNSA 103 4,33 0 243 4,33 0 256 8,50 0 137 5,59 0 739 5,49 0  

 

Elections Prud’homales du 3 décembre 2008

 

A cette heure, nous ne disposons pas encore de résultats suffisamment détaillés qui nous permettront, après analyse, de faire le bilan complet des Elections Prud’homales d’hier, 3 décembre 2008.

 

Toutefois, les informations générales actuellement en notre possession nous donnent cependant d’ores et déjà deux grandes satisfactions :

PREMIERE SATISFACTION : dans un climat général qui profite largement aux « syndicats contestataires » (CGT et SUD Solidaires en particulier sont en augmentation…), la CFE-CGC enregistre une progression de son résultat global. Certes, nous n’avons pas atteint notre objectif initial de 10 % des voix toutes sections confondues…mais, dans un tel contexte, avec 8,17 % des suffrages contre 7,01 % en 2002, nous pouvons être légitimement fiers du travail réalisé ! Fait également notable : parmi les autres organisations syndicales réformistes, la CFDT, FO et la CFTC sont toutes en recul (- 3 % pour la CFDT à 22,67 %, – 2,3 % pour FO à 15,68 % et – 0,7 % pour la CFTC à 8,64 %) mais l’UNSA progresse de 1,2 % pour atteindre 6,17 %

SECONDE SATISFACTION : nous reprenons, avec 27,9 % des voix, la première place à la CFDT dans le collège « cadres » !

 

UN REGRET IMPORTANT ? Le taux de participation à ces élections prud’homales puisque, malgré la mise en place généralisé du vote par correspondance ou du vote par internet à Paris, seul(e)s 25,5 % des salarié(e)s ont voté ! Il est clair que ce –beaucoup- trop faible taux de participation est de nature à fragiliser encore davantage la pérennité de l’institution prud’homale dans l’avenir. Il est à craindre que dans les années qui viennent, les pourfendeurs des Conseils de Prud’hommes se retranchent derrière ce piètre taux de participation pour en tirer de fausses conclusions….comme le désintérêt pour les Conseils de Prud’hommes dont ces abstentions témoigneraient.

 

Enfin, je saisis l’occasion de ce premier « commentaire à chaud » pour adresser à toutes celles et tous ceux qui nous ont permis, grâce à leur implication, à leur engagement et à leurs efforts, d’obtenir ce bon résultat, mes plus sincères félicitations.

 

Grâce à l’énergie et la détermination dont ils ont fait preuve au cours des longs mois de cette campagne électorale, les Militantes et Militants du SNB/CFE-CGC ont, dans l’immense majorité des cas, tenu pleinement leur place dans cette « bataille électorale » si importante. Bravo à vous toutes et tous pour ce résultat dont vous pouvez légitimement être fier(e)s !

 

Vous renouvelant toutes félicitations….

Sentiments cordiaux les meilleurs.

 

Régis DOS SANTOS

Président National du SNB/CFE-CGC

Président de la FFB/CFE-CGC

SNB/CFE-CGC

: Le + Syndical

Mardi 2 décembre 2008 à 15:53

    
REUNION DU COMITE D’ENTREPRISE
 
 Porjet de Procès-verbal de la réunion du Mardi 18 Novembre 2008
 
 

 
 
INFORMATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES
 
1.   Présentation du BEP 2009–2011
 
Ces informations sont données en séance. Elles sont confidentielles et donc pas retranscrites dans ce PV.
 
 
2.   Point sur l’activité et l’intéressement
T.DE BOURAYNE indique au CE les éléments d’information suivants :
- sur le mois d’octobre nous avons réalisé 29 000 ouvertures : nous sommes en deçà du budget, nous serons à 322 000 cette année contre les 334 000 ouvertures prévues. Nous perdons 10 à 15 000 ouvertures par mois. Cette diminution est liée à la politique de restriction des financements décidés pour pallier notre manque de trésorerie.
- il en est de même pour les financements où nous sommes passés de 200 millions de financements en moyenne sur le premier semestre à 140 millions de financements cet été puis à 115 millions au mois d’octobre. On prévoit moins de 100 millions sur les 2 derniers mois de l’année. Le bilan reste néanmoins toujours positif par rapport à 2007. Nous prévoyions d’atteindre 2, 1 milliards et nous serons à 2,2 milliards en fin d’année 2008.
- l’encours a progressé en juillet, il a été stable jusqu’au mois d’octobre. Depuis le mois d’octobre, il est en baisse. Il devrait continuer de baisser jusqu’à la fin de l’année sauf si nous disposions de lignes de financement supplémentaires accordées par le Crédit Mutuel avant la fin de l’opération de rachat par le Crédit Mutuel qui est prévue pour fin janvier.
- les frais généraux se maintiennent à 2,5. Il s’agit d’un indicateur de poids dans le calcul de l’intéressement.
- le coût du risque en taux cumulé est extrêmement bon sur octobre. il est à 1,76.
- l’indicateur client, quant à lui, se dégrade, ce qui était prévisible.  
T.DE BOURAYNE annonce un taux d’intéressement de 8,65 à fin octobre selon la dernière actualisation. Il devrait être à 8,5 pour l’exercice 2008, ce qui représente 0,4 point de moins que ce prévoyait le budget. Ce qui est satisfaisant au regard de l’année 2008. Il note que l’écart par rapport à l’ancienne grille reste stable.
P.DUGAUTIER indique qu’avant de faire tout commentaire sur le niveau d’intéressement, il est important d’avoir connaissance du taux de participation et apprécier le cumul intéressement et participation.
T.DE BOURAYNE estime que le taux de participation devrait être stable par rapport à l’exercice 2007 car nous sommes stables en termes de résultat et du nombre d’ayants droits. Il fait remarquer que si nous nous comparons aux concurrents, COFIDIS fait une année correcte.

 
3.   DRC : présentation du plan d’action suite à Task Force
 
G.LEMAN présente, comme convenu au CE, le plan d’actions issu des deux premiers mois de travail. Ce plan sera enrichi de manière permanente pour tenir compte des avancées et des travaux en cours. Ce plan est celui présenté aux actionnaires dans le cadre du plan à 3 ans.
 
Il contient 4 points :
-         le rappel de la situation
-         l’axe stratégique n°1 qui est la maitrise du coût du risque
-         les plans d’actions décidés
-         Les premières tendances
 
La situation à fin septembre était la suivante :
 
- une augmentation du stock d’encours impayé qui s’établit à 1 Md€ (soit +9%/moyenne 2007) liée à la baisse des efficacités tant en encaissement qu’en régularisation en phase amiable, à un encours surendettement qui poursuit sa progression (+40 M€/moyenne 2007) et qui pèse
 à hauteur de 40% de l’encours DRC et aux baisses de performance des partenaires contentieux (18% de l’encours DRC), 1.55% d’efficacité moyenne sur stock à fin Août contre 1.70% en 2006,
 
- des charges de travail par conseiller qui ont tendance à s’accroître,
 
- des indicateurs opérationnels (temps de communication, prise d’appels,…) qui sont insuffisamment stables, voire se dégradent pour certains,
 
- une tardive adaptation face à la professionnalisation accrue des concurrents, à des disponibles clients plus tendus, à une réglementation qui se durcit et à l’évolution des technologies,
 
Il note également des difficultés conjoncturelles liées à un incident du SI sur les prélèvements automatiques, à la montée progressive en régime des 67 collaborateurs des autres directions arrivés en renfort à la DRC, à une conjoncture économique en forte dégradation.
 
G.LEMAN rappelle également que cette période connait la montée en régime de Tremplin et la nécessaire assimilation des principes suivants : l’ajout de la précocité dans les 4 P, la gestion des créances par enjeu, le regroupement du surendettement et surtout la vente COFIDIS et le développement de la relation commerciale. Il expliquer que ces plans d’actions étaient nécessaires et sont efficaces.
Il note également que la mise en place de Tremplin a eu aussi quelques effets pervers comme l’absence de suivi statistique, le recours au système PIM/BIM peu motivant et la difficulté de la mise en œuvre de la précocité et de la gestion par enjeu au Pré-recouvrement.
 
G.LEMAN développe ensuite l’axe stratégique n°1 du BEP : il prévoit des actions à court terme et à moyen terme, précise qu’il ne sera possible de bâtir le recouvrement de demain que dans la sérénité et que si l’entreprise a réglé les problématiques actuelles. Il est donc impératif de réussir le court terme à savoir, garantir que le pré-recouvrement joue pleinement son rôle de barrage en s’appuyant sur la précocité et assurer l’épuration du stock.
 
G.LEMAN précise donc qu’à court terme il faut réduire l’encours impayé en :
 
- redressant puis stabilisant les efficacités sur les nouveaux flux entrants
- pilotant l’épuration du stock en accumulation
- améliorant rapidement le pilotage de l’activité ainsi que l’organisation (action transverse) et la politique de rémunération variable

 
A moyen terme, il est nécessaire :
 
- defaire évoluer les outils et les process pour améliorer la productivité de la gestion client,
- de développer la préféranciation client,
- de bâtir un recouvrement aligné sur la stratégie de l’entreprise et l’environnement, notamment grâce au projet SI 2010.
 
G.LEMAN précise ensuite les plans d’actions à court terme par palier :
 
-         au niveau du recouvrement amiable, qui représente 490 M€ d’encours impayé (49% de l’encours impayé) pour 720 M€ d’encours global : il faut adapter le management et l’organisation des équipes aux besoins actuels et notamment tester l’allégement du point budget au pré-recouvrement, avoir une charge de travail cohérente par conseiller, accroître la pertinence des plages horaires et des jours travaillés en fonction de leur efficacité, renforcer ponctuellement le recours aux heures supplémentaires notamment sur des opérationnels spécifiques.
        
Il faut développer des outils permettant aux équipes de se recentrer sur leur valeur ajoutée, tels que le SVI pour le pré-recouvrement, le paiement sur le web, la représentation des PA, la mise à jour du score recouvrement ou encore la généralisation des campagnes de synthèse vocale (oct 08).
 
Il faut tester et industrialiser une offre et des process adaptés à la situation du client comme la RAZ ciblée, l’accroissement de la gestion amiable via huissier avant passage au contentieux et sur les « sans contact », il faut améliorer l’efficacité des recherches et tester les prélèvements sur ordre et améliorer la gestion des accords au pré-recouvrement.
 
-         au niveau du surendettement, qui représente 165 M€ d’encours impayé pour 586 M€ d’encours global : il faut réussir la mise en place de l’EDI avec les Banques de France qui devrait permettre l’amélioration de la productivité qui pourra ainsi être consacrée à la mise en place de mensualité de contact et à l’amélioration de la gestion des plans.
 
-         au niveau du contentieux, qui représente 280 M€ d’encours impayé : il faut accroitre l’exigence vis-à-vis des partenaires actuels au travers de la modélisation d’objectifs et la mise en place d’un circuit d’injonction de payer plus rapide.
 
        
-         Au niveau transverse Direction, il souhaite le lancement de challenge, adapter le support & pilotage à la stratégie de la DRC, mettre en place des objectifs DRC partagés en adéquation avec le budget de l’entreprise, mettre en place un suivi journalier indispensable au suivi et à l’animation des équipes et adapter la politique de rémunération (accroissement de la part variable, collectif) conformément à la politique de l’entreprise.
 
G.LEMAN précise que ce plan d’actions doit encore être étoffé et travaillé avec les équipes, il sera ensuite redescendu équipe par équipe dans le cadre des objectifs de l'année 2009. Il demande, en conséquence, au CE de garder confidentiel ces informations.
 
Concernant le test 20h à 21h, G.LEMAN précise, comme demandé lors d’un CE précédent, les résultats du test :
40 personnes se sont portées volontaires pour cette opération, 500 appels ont été effectués sur lesquels 151 contacts clients ont été réalisés et sur ces 151 contacts établis, 129 accords ont été passés et 86 respectés, soit un taux de 17% d’accord respecté, ce qui est sensiblement supérieur au taux de réalisation des plages horaires habituelles. Il précise qu’on a veillé au côté qualitatif de l’opération. Il n’y a pas eu de rejet de la part des clients contactés, l’accueil a été bon. Il rappelle que la cible visée était les clients de la région parisienne dont l’horaire de retour à leur domicile est tardif. Une série de tests sera de nouveau programmée pour valider ce type d’opération avant toute extrapolation. G.LEMAN informera les élus des dates prévues.
 
F.VERNIERS souhaite savoir si l’heure effectuée entre 20h et 21h est une heure supplémentaire ou encore si l’accord d’ARTT va être renégocié et prévoir comme pour les autres métiers clientèles des majorations horaires.
 
P.DUGAUTIER confirme que la volonté du CE, si ce type horaire se développe, est de voir ces plages horaires reconnues selon le même système que celui mis en place en DCP et DCC, à savoir une majoration de 25% du taux horaire.
 
C.JUTARD confirme que si ce test est validé et si le recours aux conseillers commerciaux sur cette plage horaire se pérennise, les conditions pourront être revues. Au stade du test actuel, cette heure est prise en compte comme les autres heures de travail.
 
G.LEMAN présente au CE les premières tendances à fin octobre. Il souligne que c’est une véritable course de fond contre le coût du risque qui est engagée. Les impératif sont redresser et stabiliser les efficacités sur les nouveaux flux entrants et piloter l’épuration du stock en accumulation. Il note ainsi que le palier 3 s’est redressé grâce à l’apport des collaborateurs dans le cadre de l’entraide, que de gros efforts ont été fournis par les équipes des paliers 1 et 2 et que cela contribue nettement à l’amélioration des premières tendances.
Il souligne également une bonne efficacité téléphonique au palier 1, notamment grâce également à l’entraide. Sur beaucoup d’indicateurs, la tendance est à l’amélioration de la situation.
 
P.DUGAUTIER se demande en écoutant le premier bilan et les effets de l’entraide si cela ne démontre pas une situation de sous effectif hors entraide en DRC ?
 
G.LEMAN estime que, par rapport à l’accumulation de l’encours, le recours à l’entraide a permis d’aller plus vite notamment au palier 3. Mais au global de la DRC et en situation normale, il n’est pas constaté de situation de sous effectif.
 
C.JUTARD confirme que l’entraide permet de résorber le cumul plus vite mais que pour une situation normale, les effectifs sont adaptés. Elle rappelle, par ailleurs, que les recrutements continuent pour la DRC afin de faire en sorte que, l’entraide terminée, la DRC ait le bon nombre de conseillers.
 
G.LEMAN indique que la charge de travail par mois et par conseiller est de 320 dossiers comprenant les stocks et les montées, soit environ 80 dossiers.
 
 JP.MAYEUR souhaite savoir quelle est pour G.LEMAN la  bonne taille de portefeuille.
 
G.LEMAN estime qu’avec des outils adaptés, on peut augmenter la  charge de travail et donc un portefeuille à 300 dossiers redeviendrait correct, en particulier si par exemple, les recherches de contact sont faites par un outil spécial, par la technique.
 
P.DUGAUTIER souhaite revenir sur la question des horaires de travail. Il est conseillé pour réussir d’avoir une présence forte entre le 25 et le 10 du mois avec une présence opportune le samedi comme prévu dans l’accord d’ARTT.
Par rapport à ce schéma en matière d’organisation du temps de travail, il souhaite savoir comment il est possible de conseiller les collaborateurs sur leur organisation et sur leurs horaires de travail, quelle visibilité peut-on offrir aux collaborateurs en ce qui concerne leur temps de travail, se dirige-t-on vers une remise en cause des horaires variables ? Les collaborateurs en phase d’apprentissage ont besoin d’être conseillés sur une organisation claire de leur travail, d’avoir des repères mais aussi de connaitre les priorités, les attendus selon les dossiers en fonction de l’enjeu, d’avoir à leur disposition des outils d’aide à la décision sur les actions à mette en œuvre, à défaut d’avoir des masques dont l’ergonomie offre une vision synthétique du dossier.
 
G.LEMAN et T. DE BOURAYNE confirment que la priorité est donnée aux développements des outils notamment de pilotage dont la DRC a besoin au quotidien et que ces besoins sont en cours de recensement et qu'à ce titre, l'opportunité d'outils d'aide à la décision sera étudiée
 
G.LEMAN comprend néanmoins la demande et indique que de nouveaux éléments d’information vont être à la disposition des conseillers comme la possibilité d’une RAZ qui va apparaître à l’écran.
 
 
C.JUTARD confirme que la remise en cause des horaires variables n’est pas d’actualité et qu’en ce qui concerne l’organisation du temps de travail, cet accompagnement doit se faire par le manager. G LEMAN vérifiera que cet accompagnement est bien fait.
 
G.LEMAN informe également le CE d’une modification des objectifs d’une équipe du palier 7. Il va être proposé un changement des objectifs devenus depuis leur mise en place inéquitables car basés sur du déclaratif. Tous les collaborateurs n’ayant pas la même notion du déclaratif, des critères objectifs vont être mis en place.
 
A.KADI souhaite aborder la question du challenge mis en place et plus particulièrement le lot offert, à savoir un voyage qui va, conformément à la législation, être déclaré et chargé. Elle comprend que le challenge s’anime mieux en offrant la perspective d’un voyage, que ce type de lot a un attrait mais elle fait remarque que ce lot peut avoir un impact sur le niveau d’imposition et sur le fait de perdre certaines aides. Comme il y a autant de situations que de collaborateurs, elle souhaite savoir s’il n’est pas possible de laisser le choix au collaborateur entre gagner la voyage ou avoir une prime équivalente. Il est peut être plus facile d’admettre une fiscalité et des charges sur une prime que sur un cadeau.
 
P.DUGAUTIER précise que le fait d’animer des challenges sur des voyages n’est pas remis en cause, il reconnait le coté sympathique de ce lot mais souhaite également que le collaborateur ait le choix.
 
G.LEMAN indique que cette question sera en effet vue avec la personne.
 
D.FRANSOIS demande si les collaborateurs adhèrent à ce challenge.
 
G.LEMAN constate à chaque fois qu’il y a deux types de collaborateurs : ceux qui y ont renoncé car ils estiment que les meilleurs vont de toutes façons gagner et ceux qui sont challengers par nature et qui se lancent dans le challenge. Ce challenge a été mis en place pour « relancer la machine », il est nécessaire de le faire évoluer pour tenir compte de ces remarques.
 
F.VERNIERS aimerait connaitre la date de fin de l’opération entraide et comment les conseillers commerciaux en seront informés.
 
GLEMAN précise qu’il n’y aura pas de retour massif à l’ADC de décembre mais des retours faits en fonction des besoins eux-mêmes déterminés par l’activité commerciale. Ces retours s’étaleront en janvier et février.
 
T.DE BOUREYNE confirme que les retours seront progressifs et en fonction de la reprise de l’activité commerciale et donc en fonction des refinancements obtenus. A priori, les retours vont s’effectuer entre l’ADC de janvier et l’ADC de février car il est prévu de relancer l’activité commerciale à l’ADC de janvier, puis l’activité prospect en février.
 
A.KADI souhaite savoir si cette reprise d’activité concerne également le rachat.
 
T.DE BOURAYNE confirme cette reprise.
 
 
4.   Information trimestrielle sur l'évolution des effectifs et de la qualification professionnelle par sexe
 
Le CE n’a ni commentaire, ni question à formuler en complément des précisions et commentaires figurant sur le document.
 
C.JUTARD précise que des recrutements sont encore en cours pour la DRC et la DSI sur les postes prévus initialement.

 
 
5.   Rapport annuel de l'organisme assureur sur la prévoyance collective dans l'entreprise
 
Ce rapport n’a pas été envoyé, le sujet est reporté.
 
 
 
6. Résultat du régime "frais de santé" (mutuelle)
 
Ce bilan n’a pas été envoyé, le sujet est reporté.
 
 
 
7. Information sur le rachat de Cofidis Participations par le Crédit Mutuel.
 
T.DE BOURAYNE a annoncé en séance, la signature du contrat de vente par le Crédit Mutuel, le « closing » c'est-à-dire la fin de l’opération est prévue au 31 janvier 2009.
 
Il est également fait lecture en séance du communiqué officiel de F.MIGRAINE.
 
 
 
AFFAIRES SOCIALES ET OBLIGATIONS LEGALES
 
1.   Bilan intermédiaire de formation
 
 
SL.TREHOUT indique que la commission formation s’est réunie et que les réponses aux questions soulevées ont été apportées lors de cette réunion.
 
En synthèse, le bilan intermédiaire indique que nous sommes dans le plan prévu en termes d’heures de formation, de stagiaires et de budget. Nous sommes mêmes au-delà du plan en termes de stagiaires puisque nous sommes à 123% du plan réalisé, nous sommes à 75% en termes d’heures et à 66% en termes de budget.
 
Une remarque sur le plot développement des compétences métiers : celui-ci est en diminution concernant le nombre de stagiaires et le nombre d’heures de formation mais pour un budget identique à celui de 2007.
Cette diminution s’explique par la baisse du nombre de formations d’intégration (diminution du nombre de recrutements) et par la durée plus courte de la formation d’intégration.
 
SL.TREHOUT fait remarquer que les collaborateurs plus anciens ont pu bénéficier de ce temps de formation libéré et suivre plus de formations métiers.
 
Le plot Projets d’Entreprise est en augmentation du fait de la mise en place de nouveaux projets tel que le projet éditique, SIRH ou encore le référentiel des règles de gestion des comptes.
 
SL.TREHOUT précise que la nouvelle formule du DIF rencontre un franc succès, le service formation a enregistré 110 demandes sur les 3 derniers mois. Les thèmes les plus demandés sont : la gestion du stress, préparer son entretien de mobilité, je deviens manager et l’anglais. Par contre, la communication écrite est un thème beaucoup moins demandé. Un bilan sera fait en fin d’année et une offre encore élargie pour rationaliser les coûts de formation sera proposée en 2009.

 
P.DUGAUTIER souhaite savoir ce que COFIDIS envisage de faire au niveau de la VAE ?
 
SL.TREHOUT indique que c’est un dossier en cours actuellement, l’entrepris croit fortement en la VAE. L’OPCA a été rencontrée et le projet d’une VAE via des promotions, notamment de CC est à l’étude. Pour l’instant le service formation procède à l’audit de diplômes obtenus par les collaborateurs afin de définir quels diplômes proposer. Des certificateurs vont également venir au mois de décembre pour avoir une présentation des métiers et pour étudier quels titres ou quels diplômes pourront être proposés.
 
C.JUTARD précise que l’intérêt de faire une VAE par promotion, est de diminuer le taux d’échec car la VAE est un véritable parcours du combattant. La motivation et le soutien collectif sont des facteurs de réussite importante. La VAE demande beaucoup d’implication de la part du collaborateur.
 
P.DUGAUTIER estime également que c’est un sujet important et le CE souligne que les efforts de l’entreprise sur la VAE seront bien perçus par les salariés.
 
 
QUESTIONS DU COMITE D’ENTREPRISE
 
1.       Point sur la crèche
 
Confère document mis en ligne dans le dossier CE.
F.VERNIERS note qu’un coût de 40 800 € pour 15 enfants reste un coût important.
 
 
2. Mutuelle des retraités : présentation des tarifs préférentiels
Confère document mis en ligne dans le dossier CE.
C.JUTARD précise que cette information a été adressée aux collaborateurs retraités et aux conjoints de collaborateurs retraités. Elle sera mise en ligne sur intranet.
C.JUTARD rappelle qu’il n’y a pas de prise en charge du coût de cette mutuelle par l’entreprise, c’est un contrat indépendant mais il a été négocié un tarif en fonction de l’existence du contrat Groupe.
P.DUGAUTIER a demandé à L.BLONDEL de voir la possibilité de proposer ce type de contrat également aux enfants de collaborateurs demandeurs d’emploi et rattachés au foyer fiscal.
P.DUGAUTIER tient à remercier F.VERNIERS pour le travail effectué sur le dossier qui permettra à tout salarié d’en bénéficier et tient à souligner que ce travail a été fait en collaboration avec le service du personnel.
 
3 .Point sur la conciergerie d’entreprise : Quel est le nombre d’utilisateurs par service proposé. Quel est le montant consacré à cette activité ?
Confère document mis en ligne dans le dossier CE.
C.JUTARD précise que COFIDIS paie le service global de la société comme le fait de se connecter sur plate-forme internet.
4. Point sur le risque et l’activité en DRC
Cf. réponse ci-dessus.

 
5. Quand redémarrera-t-on l’activité ?
 
Cf. réponse ci-dessus.
 
 
6. Quel avenir pour les projets : sont-ils gelés ? le projet SI 2010 et le projet GOCD continuent –ils ?
 
T.DE BOURAYNE confirme que les projets continuent.
 
 
7. Quel avenir pour C2C ?
C.JUTARD transmet au CE l’information donnée par T.VITTU :
1/ Camif Particulier s'est déclaré en cessation de paiement le 23 octobre et le tribunal de commerce de Niort a ordonné le 27 octobre sa liquidation judiciaire immédiate ; un liquidateur a été nommé.
 
2/ Camif SA, autre actionnaire (34%) de Camif Particulier avec Cofidis SA (66%), est en redressement judiciaire ; un administrateur a été nommé. A noter que Camif SA assure des prestations aux membres de l'UES Camif (dont C2C), notamment RH et informatique.
 
3/ Les préoccupations actuelles de C2C sont opérationnelles. Elles consistent à répondre et à faire face aux attentes des clients de la Camif qui sont différentes selon que leur commande a été livrée ou non, ou retournée en tout ou partie.
 
4/ C2C a engagé une stratégie de diversification depuis 2 ans qui lui a permis de se dé fragiliser par rapport à Camif Particulier. A ce jour, 55% du PNB et des encours ne sont plus liés à l'activité Camif.
Cette stratégie même plus coûteuse, permet au moins, à court terme, de survivre à la fin de Camif Particulier et de réfléchir à l'avenir. Cet avenir peut revêtir différentes formes, actuellement à l'étude.
 
6. Quid de l’équipe cycliste ? Des investissements supplémentaires ont-ils été faits ?
T.DE BOURAYNE rappelle que l’équipe avait fait le choix d’une licence Continentale. Elle devait être suivie par les autres équipes professionnelles. Cela n’a pas été le cas, elle s’est retrouvée en situation d’équipe frondeuse et un peu isolée.
De ce fait, la décision a été prise de réintégrer l’UCI Pro Tour. Cependant, le budget de 8 millions à la baisse prévu est maintenu. La contribution de la France va donc baisser en conséquence.

Jeudi 27 novembre 2008 à 23:58

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Mardi 25 novembre 2008 à 13:12

 

     

 

 

1/ AUGMENTATIONS GENERALES ET INDIVIDUELLES POUR LES COLLABORATEURS

NON CADRES

Afin de garantir à chaque collaborateur non cadre de l’entreprise une progression minimale de son salaire mensuel brut pour l’année 2009, il est convenu de verser au 1er Janvier 2009 une augmentation générale forfaitaire de 50 Euros bruts pour un collaborateur à temps complet.

 

Pour information, l’application de cette augmentation générale forfaitaire minimale sur les salaires non cadre constatés à la date de signature du présent accord, conduit à verser une augmentation générale moyenne réelle de :

 

coefficient

Salaire médian

Taux d’AG

225

1363

3 ,66

255

1800

2,70

325

2050

2,43

 

 

COFIDIS, dans le cadre de sa politique salariale, confirme sa volonté de maintenir pour ses collaborateurs un dispositif d’augmentations individuelles permettant d’accompagner les montées en compétences de ceux-ci. Pour cela, en complément du budget consacré aux augmentations générales, un budget dédié aux augmentations individuelles à utiliser selon les critères d’appréciation définis dans la politique salariale de l’entreprise est accordé à hauteur d’ 1,5 % minimum des salaires mensuels non cadres.

 

 

2/ AUGMENTATIONS GENERALES ET INDIVIDUELLES POUR LES COLLABORATEURS CADRES

 

 

 

Afin de garantir à chaque collaborateur cadre de l’entreprise une progression minimale de son salaire mensuel brut pour l’année 2009, il est convenu de verser au 1er Janvier 2009 une augmentation générale mensuelle brute forfaitaire de :

Pour information, l’application de cette augmentation générale forfaitaire minimale sur les salaires cadres constatés à la date de signature du présent accord conduit à verser une augmentation générale moyenne réelle de 2,22% pour les cadres jusqu’au coefficient 360 et de 1,15 % pour cadres des coefficients supérieurs.

 

 

50 Euros bruts jusqu’au coefficient 360 inclus

40 euros bruts pour les coefficients 400 et plus (pour un collaborateur à temps complet).

coefficient

Salaire médian

Taux d’AG

360

2410

2,07

450

3150

1,26

550

3550

1,12

 

COFIDIS entend également confirmer sa politique d’individualisation des rémunérations cadres à travers le levier des augmentations individuelles.

Aussi, pour l’année 2009, le budget dédié aux augmentations individuelles cadres est fixé au minimum à :

1,5 % des salaires mensuels cadres pour les cadres jusqu’au coefficient 360 inclus

3 %

des salaires mensuels cadres pour les coefficients 400 et plus.

 

 3/ DISPOSITIF DE GARANTIE SALARIALE POUR LES NON CADRES ET LES CADRES

 

 

Afin de garantir le maintien du pouvoir d’achat, COFIDIS s’engage dans le cadre de l’accord salarial 2009 à analyser l’évolution salariale (salaire de base + ancienneté) des collaborateurs non cadres et cadres de l’entreprise jusqu’au coefficient 400 inclus dont la progression salariale s’avérera inférieure pour l’année 2009 au taux d’inflation constaté au 31 Décembre 2009 pour l’année 2009 (taux d’inflation INSEE hors tabac tous ménages). Cette garantie salariale ne s’applique qu’aux collaborateurs présents toute l’année considérée, à savoir toute l’année 2009.

 

COFIDIS effectuera, dans cette hypothèse au 1er Janvier 2010, les augmentations individuelles nécessaires au réajustement.

 

Il est convenu que les différents ajustements salariaux prévus au présent accord se feront dans l’ordre suivant :

Application de la garantie salariale puis application de l’augmentation générale de l’année considérée soit 2010.

 

 

 

4/ VERSEMENT D’UNE PRIME dite PRIME TRANSPORT ou PRISE EN CHARGE PARTIELLE DU TITRE DE TRANSPORT

Dans le cadre de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) annoncée pour 2009, il est décidé :

 

     

  • Soit de verser à l’ensemble des collaborateurs inscrits à l’effectif à la date de versement de la prime, une prime forfaitaire dite prime transport d’un montant de 200 euros nets pour l’année 2009. Cette prime sera versée avec la paie du mois de janvier 2009.
  •  

     

  • Soit de prendre en charge 50 % du coût de l’abonnement aux transports en commun, réseaux TER et TRANSPOLE dans la limite de 240 euros annuels.
  •  

 

 

 

5/ RECONDUCION DU CHEQUE EMPLOI SERVICE UNIVERSEL

 

 

Dans l’objectif d’offrir du pouvoir d’achat supplémentaire à l’ensemble des collaborateurs de COFIDIS, il a été convenu pour 2009 de mettre en place le CESU dans l’entreprise.

 

Ainsi, en 2009 il sera proposé à chaque collaborateur qui le souhaite 4O CESU d’une valeur faciale de 15 euros, soit une valeur faciale totale de 600 euros.

 

La contribution respective à l’acquisition des CESU est fixée de la manière suivante :

     

  • 10 euros pris en charge par COFIDIS
  •  

     

  • 5 euros pris en charge par le collaborateur.
  •  

 

Les modalités précises de distribution, notamment la période et la fréquence de distribution, feront l’objet d’une note ultérieure.

 

 6/ REDUCTION DES ECARTS CONSTATES DE SALAIRES HOMMES- FEMMES

 

Pour 2009, l’entreprise s’engage à poursuivre la réduction des écarts de salaires constatés entre les hommes et les femmes et ce, pour chaque catégorie cadre et non cadre. Il est rappelé que l’analyse des écarts se fait selon 3 critères principaux : l’âge, le coefficient et l’ancienneté à métier équivalent.

 

L’entreprise s’engage de surcroît à ce que ces écarts de rémunération, s’ils sont constatés, soient compensés par des augmentations individuelles issues d’un budget complémentaire à celui convenu aux articles 1 et 2 du présent accord.

 

Parallèlement, l’entreprise veillera à ce que les décisions de promotion respectent, au niveau de l’entreprise et dans une approche pluriannuelle, l’équilibre souhaité entre les femmes et les hommes.

 

 7/ POLITIQUE SALARIALE

 

L’entreprise s’engage à veiller à ce que les collaborateurs n’ayant pas bénéficié d’augmentation individuelle depuis au moins 2 ans soient reçus en entretien par leur responsable hiérarchique afin de définir un plan d’action précis en vue de prétendre à une augmentation individuelle attribuée selon les principes de notre politique salariale.

 

L’entreprise confirme également, par le présent accord, que les montants maximums de salaire précisés dans les grilles de rémunération à disposition des collaborateurs et des managers, ne sont que des montants indicatifs. En conséquence, ces montants peuvent être dépassés en fonction des situations individuelles.

 

 

8/ REVALORISATION DES MONTANTS DES PRIMES FORFAITAIRES LIEES A DES SUJETIONS PARTICULIERES

 

Dans le cadre de l’accord relatif aux dispositions applicables aux horaires particuliers en date du 28 juin 1999, ont été définis les montants de prime forfaitaire versés pour compenser les périodes d’attente lors des astreintes ou les sujétions particulières liées au travail à distance.

 

A compter du 1er janvier 2009, ces primes seront revalorisées comme suit :

 

REGIMES

 

 

PERIODES CONCERNEES

MONTANTS PRECEDENTS

MONTANTS REVALORISES

 

ASTREINTES

Nuit de la semaine du lundi au samedi

 

Nuit de Week-end

(samedi / dimanche – dimanche / lundi – veille et lendemain de jours fériés)

 

Samedi de 8 h à 20 h

 

Dimanche, jours fériés de

8 h à 20 h

29 €

 

 

39 €

 

 

 

 

39 €

 

 

56 €

30 €

 

 

40 €

 

 

 

 

40 €

 

 

58 €

 

TRAVAIL A DISTANCE

 

Dimanche de 8 h à 20 h

 

 

 

 

112 €

 

115 €

 

 

Cette revalorisation concerne les astreintes et autres interventions prévues dans l’accord relatif aux horaires particuliers effectuées à partir du 1er janvier 2009 et payées en février 2009.

 

9 / DEPOT DE L’ACCORD

 

 

Conformément à l’article L 132-10 du Code du Travail, le présent accord sera déposé en 5 exemplaires auprès de la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de Lille et en un exemplaire au Secrétariat du Greffe du Conseil des Prud’hommes de Lannoy.

 

Le présent accord sera également présenté à l’URSSAF de Roubaix – Tourcoing en fonction des modalités définies dans la loi de finance ou toute autre dispositif légal relatif à la prime dite " prime de transport ".

 

Un exemplaire original est également remis à chaque partie signataire.

 

 

 

 

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